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 [Texte Rp] Une Lumière qui s'éteint

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Jack
Ombre modo
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Jack


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Fiche Roleplay
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Rêve: Changer le Monde

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MessageSujet: [Texte Rp] Une Lumière qui s'éteint   [Texte Rp] Une Lumière qui s'éteint I_icon_minitimeMar 23 Aoû - 17:54

Une lumière qui s’éteint

L’ombre s’était étendue sur la Marche de l’Ouest. La milice Epsilon divisa ses forces afin de repousser l’invasion de la Légion Ardente et de protéger les civiles. Le commandant Jack Campillo resta avec une partie de son armée devant l’immense tour de Morteveille afin de la protéger. Au fur et à mesure, la première ligne perdit du terrain jusqu’à être complètement repoussée par l’apparition du gros des forces démoniaques. Des tirs de gangrecanons s’abattirent sur la tour, détruisant plusieurs étages malgré l'intervention héroïques de l'un des groupes.

Jack ordonna d’abandonner les lieux tout en couvrant la retraite avec l’aide des survivants de la première ligne. Malgré les efforts, ils furent submergés par les démons et la destruction de Morteveille fut totale avec l’apparition d’un Seigneur des Abimes du nom de Goral'Xath. Il ne resta plus qu’une poignée de la première ligne, mais ils réussirent à fuir en direction du Bois de la Pénombre. Ils voyagèrent jusqu’en Elwynn.


Le groupe était arrivé au Camp de bûcherons du Val d’Est. Ce petit village isolé d’Elwynn ne semblait pas avoir été attaqué par les démons. Ils avaient escorté les blessés les plus graves en direction de la maison du soigneur local. Après quelques minutes, Jack décida de s’écarter du groupe en partant à son manoir alors que les survivants prenaient congé pour se reposer. En arrivant devant chez lui, il fut heureux de voir que rien n’avait été endommagé. Malgré tout, l’inquiétude le frappa et d’un pas lent, il s’approcha de l'entrée. Après quelques secondes d’hésitation, il baissa la poignée de la porte et pénétra dans le manoir, prenant soin de retirer son casque au préalable. Une odeur était présente à l’intérieur de l'habitation, celle d’un parfum de lys blanc qu’il connaissait. Son rythme cardiaque s’accéléra, à l'instar de ses pas. Il observa les pièces, tout en les traversant, mais il ne repéra aucune présence. Il monta les escaliers vers l’étage suivant, lequel était doté d'une bibliothèque et d'une table en son centre. Proche de la fenêtre, se trouvait une silhouette féminine aux cheveux blonds dépassant tout juste les épaules. Elle tourna la tête et observe Jack de ses yeux émeraudes. L’homme courut dans sa direction et la saisit affectueusement dans ses bras.

- Althaïa ! Bon sang, Althaïa... J’ai craint le pire, dit-il d’une voix tremblante.

La prêtresse passa ses bras autour de Jack à son tour. Elle le serra contre lui et hocha lentement la tête.

- Jack, je n’ai rien pu faire... J’avais demandé aux civils de me suivre mais les démons nous ont rattrapés. Des chiens gangrenés nous ont bondit dessus et après une lutte acharnée, je suis la seule survivante. J-je les ai abandonnés, dit-elle en stoppant ses sanglots.

Ses bras tremblaient, témoins de son état de choc.

- Je t’ai attendu, ajouta-t-elle, comme nous nous l'étions dit...

L’homme soupira et déposa un baiser sur le front de son épouse. Il la serra pendant quelques secondes dans ses bras avant de s’écarter.

- Ce n’était pas de ta faute. Nous n’étions pas prêts à une invasion de cette taille… Et nous sommes seuls. L’Alliance ne pourra pas nous aider, pas cette fois, à présent que le Roi est mort. A vrai dire… je ne sais pas ce que nous allons faire, dit-il d’un ton fatigué.

Il ressentait le poids de la fatigue mais son esprit était tranquil, sachant que sa femme était saine et sauve.

- Pour l’instant, nous allons devoir nous réunir. Je ne sais pas combien il reste de survivants, mais nous serons des cibles faciles si nous restons séparés.

- Nous devrions rapidement rejoindre Hurlevent, rétorqua la prêtresse. Nous ne sommes pas sûrs que les survivants viennent, si nous attendons ici. Nous ne savons même pas s’il y en a.

Elle n’avait pas tort. Qui plus est, l’Alliance aurait besoin de bras pour combattre la Légion Ardente, de nombreux soldats étant tombés.

- Ou bien… poursuivit-elle, semblant hésiter à parler.

Jack la regarda attentivement, l’incitant à parler en lui adressant un sourire se voulant rassurant.

- J’ai eu une vision, Jack. La Lumière s'est adressée à moi, suite à mon départ… et elle nous a donné un chemin à suivre.

L'espace d'un instant, il n'eut aucune réaction, abasourdi. Puis les yeux de l'homme se mirent à briller d'espoir et d'admiration alors qu'il hochait la tête, observant toujours son épouse.

- C’est un miracle, Althaïa ! Ta clairvoyance pourrait tous nous sauver !

La prêtresse reprit sans tarder d’un air enthousiaste, s'éclairant d'un sourire qui n'appartenait qu'à elle.

- La Lumière m’a octroyé une vision de l’avenir. Elle m’a montré une vague de Lumière enveloppant tout Azeroth, puis d’immenses flammes sacrées brûlant les ténèbres sur leur passage. Une gigantesque armée qui aurait été créée suite à ces récents évènements, partant combattre d'un monde à l'autre pour apporter la Lumière, raconta-t-elle d’une voix douce et sereine.

Jack ne la quittait plus des yeux, comme ensorcelé par le tableau qu'elle lui peignait. Celui de leur survie, de leur sauvetage, à tous.

- C’est une véritable Croisade, dans laquelle les différents mondes maléfiques ne pourraient pas comprendre notre objectif. Nous serions obligés d’en détruire pour préserver la paix. Une paix qui ne sera apportée que par un être immense dépassant la taille des mondes, un être divin. La Lumière m’a montré la vérité… Sargeras est notre vérité.

Jack écarquilla les yeux, sous le choc. Il ne comprenait pas, le nom lui sembla presque étranger, tant il ne s'attendait pas à l'entendre.

- Sargeras ? Tu as bien dit Sargeras ? demanda-t-il alors que son cœur se mettait à battre la chamade.

- Oui, mon amour. La lumière m’a montré la véritable nature de la Légion Ardente. Elle est à ses côtés et c’est pour cette raison qu’elle nous a abandonnés. Rejoignons-les, pendant qu'il est encore temps de servir les Trois Vertus et de protéger Flearn et Ashira.

Jack recula d’un pas, alors que la panique s'emparait de lui jusque dans ses entrailles. Et si Althaïa avait raison ? Et s'il s'agissait réellement du souhait de la Lumière, si c'était leur destin à tous ?

- Tes hommes te suivront si tu leur dis la vérité. Ils t’ont toujours suivi car ils ont foi en toi. C’est notre seule chance… Rejoignons la Légion ! Pour nous deux… et pour moi !

Jack saisit sa lame au niveau de sa hanche et la tira avant de la pointer en direction d'Althaïa, le bras tremblant par la panique et la fatigue accumulée ces derniers jours.

- Tu n’es pas Althaïa ! cria-t-il, le désespoir teintant sa voix.

La jeune femme expulsa l'épée d'un mouvement du bras, désarmant l’homme avant de le saisir par la gorge en démontrant une force démesurée, le soulevant.

- Où est ma femme ? demanda-t-il d’une voix étranglée.

Des flammes d'Ombre apparurent sur l’armure de Jack, commençant à le dévorer progressivement en lui arrachant des plaintes. Après quelques secondes à le regarder agoniser, elle mit fin à son sort et bondit, passant à travers la fenêtre en emportant l'homme. Dans leur chute, la silhouette se transforma en énorme démon ailé, dont la tête était surmontée d'immenses cornes. Un Nathrezim. Il atterit lourdement en bas du manoir et, d'un geste brutal, envoya Jack contre le mur de la face avant de l'habitation. Le Seigneur de l’Effroi pouvait l'écraser d'un instant à l'autre, sa puissance dépassant celles des démons qu'ils avaient croisés.

- Nous t’observons depuis le début et nous savons qui tu es, Jack Campillo. A une époque, tu étais un conquérant. Un homme qui n’avait pas peur de prendre les bonnes décisions et de les faire appliquer. Au fil du temps, les uns et les autres t'ont influencé et rendu faible, t'empêchant de faire des choix à cause d’une morale qui ne t’appartient pas. Ta puissance s’est évaporée à cause des autres, alors que tu pouvais devenir bien plus !

Alors que Jack se relevait lentement, très atteint par la fatigue, le démon poursuivit.

- Nous pouvons te rendre tout ça. Soumets-toi à la Légion Ardente, et tu récupèreras ta puissance. Tu pourras conquérir des mondes avec nous et imposer ta volonté. Nous connaissons tes désirs les plus profonds… Si tu nous rejoins, tes hommes seront épargnés et disposerons, à leur tour, d'une puissance qu'ils n'osent pas espérer. Ta famille, tes enfants… et même ta femme, seront protégés.

La respiration de Jack s’accéléra et son regard croisa celui du Seigneur de l’Effroi. Il n’y avait aucun doute possible. Dès lors, des chaines de glace apparurent autour du Seigneur de l’Effroi, tandis que des racines saisissaient ses jambes. Des tirs se firent entendre, touchant le Nathrezim de plein fouet. Une elfe aux cheveux bleus s'élança en direction du démon et planta l’une de ses dagues dans son bras.

- Protégez le Commandant ! Ne le laissez pas tomber ! cria Ashaniel, suivie de près par la silhouette disgracieuse d'Unthoïz, qui chargeait à son tour en s'escrimant non sans peine pour maintenir ses chaînes de glace qui entravaient le démon.
- Ta femme a pris du poids, Jacky... marmonna l'officier des Ombres, encore suffisamment d'aplomb pour fusiller le Seigneur de l'Effroi du regard pendant qu'il lui faisait face.

Un second elfe, dont les cheveux étaient blancs, apparut subitement près des jambes de l'ennemi et abattit ses lames, suivi de deux chasseurs de démons qui envoyèrent chacun un glaive sur le dos du Nathrezim.

- Mon pouvoir… Je n’échangerai jamais le libre arbitre de mes hommes pour obtenir du pouvoir. Je ne suis pas seul et je sais que je peux compter sur eux ! Jamais je ne vendrai mes frères et sœurs d’armes… Jamais je ne serai un pion participant à la destruction d'Azeroth ! Disparais dans le Néant, démon !

Jack se redressa, reprenant de la contenance, avant de s'élancer. Il courru en direction du Nathrezim et bondit, enfonçant sa lame dans son cou. Alors qu’il s'effondrait sur le sol, le démon disparut progressivement pour ne laisser que son armure.

- Et un de moins. Puisse-t-il être un exemple pour ses immondes congénères, lança une voix masculine.

C'était l'un des chasseurs de démons du groupe, répondant au nom de Matherian. Il observa le commandant de la milice étendu sur le sol, stoïque. Le second chasseur de démons, Eowmaril, abaissa ses armes en voyant que le combat était terminé. Il ne put s’empêcher de regarder les mortels de cette milice si hétéroclite, mais qui malgré ses disputes inutiles, venait de prouver qu'ils étaient capables de se battre ensemble quand l'heure était au combat. Cette cohésion l'impressionnait malgré lui. Il tourna la tête vers le commandant et essaya de comprendre comment il était parvenu à former une pareille armée. Alors qu'il l'observait longuement, il comprit. Epsilon survivrait à l’attaque de la Légion Ardente et irait sur le front, l'affrontant avec autant de hargne et de soif de vengeance que n'importe quel chasseur de démons. Rengainant lentement ses glaives, il sentit monter le groupe de survivants dans son estime.

Veyn, le corsaire de la Vierge des Mers, se tenait accroupi sur la souche d'un arbre, les canons de ses pistolets à silex toujours fumants. Il se relève lentement en gardant les yeux rivés sur l'armure du démon, les membres endoloris à force de rester dans cette même position, avant de lancer:

- Humpf. Ouais, nan, mauvaise idée d'détruire Azeroth. Les Mers de c'te monde sont farouches mais domptables, et les ploucs des tavernes sont simples à rouler. Puis, y'a des gens marrants aussi dans l'lot.

Malgré ses blessures, Sanaren était venue pour porter secours. La draeneï observa le chef de la milice et prit la parole, d'un ton alarmé.

- Jack, ne t’avise pas de crever avant moi ! ordonna-t-elle. Tu me dois toujours une tournée !

Jack resta plusieurs secondes à terre, sous le choc. Alors que son corps se refusait à bouger en raison de la fatigue et des blessures subies, il parvint à s'armer de volonté pour se relever. Son souffle n’arrivait plus à suivre alors que les discussions fusaient dans tous les sens. Il se retourna en direction de l’entrée de son manoir et il invita son groupe à y pénétrer rapidement. Dans la confusion, il n'y avait plus qu'une pensée encrée dans son esprit, le torturant à chaque seconde. Qu'était devenue Althaïa ?

De retour à l’étage, Jack s'avança d'un pas rapide et inquiet de leur chambre. En ouvrant la porte, il remarqua qu’il n’y avait personne, seul un morceau de tissu déchiré -ayant visiblement appartenu à une robe- se trouvait sur le sol, ensanglanté. Avec horreur, l'homme s’approcha et prit entre ses mains le vestige du vêtement, dont les tâches de sang avaient séché par le temps, avant de le serrer contre lui sous les regards des membres du groupe, impuissants.

Quelques heures plus tard, Jack était allongé sur son lit. Son corps ne tenait plus et avait besoin de repos, mais il lui était impossible de trouver le sommeil. Il ne savait pas si son épouse avait trouvé la mort ou si quelque chose de pire l'attendait. Sa colère le dévorait de l’intérieur, un sentiment destructeur qu'il devait se refuser à écouter. Il glissa les doigts sur sa montre à gousset et la caressa avec tendresse, ouvrant le capot comme si l’objet était rendu sacré par son amour. Une gnomographie d'Althaïa se trouvait à l'intérieur, la montrant sous l'un de ses meilleurs jours. Alors que son regard restait fixement posé sur le visage de la jeune femme, sa colère s'éteignit pour laisser place au chagrin, avant que la fatigue ne l'emporte.

Pendant son sommeil, une douce chaleur traversa son corps alors qu’une étrange musique le berçait. Il ne ressentait plus rien. Ses rêves montrèrent son épouse en bonne santé, sous son meilleur jour. Elle souriait et semblait débordante d'énergie, fidèle à l'image que Jack en avait toujours eu. Sans tarder, plusieurs moments de leur passé commun refirent surface, comme leur premier véritable rapprochement à l'auberge de Comté-du-Lac, les pas de danse réalisés au milieu du manoir, leur mariage devant leurs amis… et la naissance de Flearn et Ashira. Lentement et inconsciemment, l'esprit de l'homme se recentra sur ses enfants. Flearn et Ashira sont l’avenir, et il lui faudra se battre pour eux.

Jack se réveilla là-dessus et porta son regard sur la montre à gousset, restée entre ses doigts crispés.

- J’ai cette impression que tu es là, quelque part, souffla-t-il. Est-ce vrai ?

Quelques secondes s'écoulèrent, durant lesquelles il s'attendit presque à entendre une réponse de la part de celle qu'il rêvait de voir à nouveau.

- Je ne sais pas, se répondit-il avant de s'asseoir.

- Tu n’as jamais aimé les conflits… et tu as souhaité que nous prenions du recul à de nombreuses reprises, afin de pouvoir vivre en paix. J’ai refusé car je pensais que nous battre permettrait de protéger notre libre arbitre, et j'avais tort. Je viens de comprendre quelque chose d’important, ajouta-t-il avec un léger sourire amer mais teinté de conviction. C'est pour cette même paix, dont tu as tant rêvé pour nous et nos enfants… que je dois me battre.

Émettant un clic caractéristique, le couvercle de la montre se referma sous ses doigts, alors qu'il serrait l'objet comme s'il s'y raccrochait, évitant de céder au chagrin.

- La Légion Ardente ne fait que commencer son invasion et nous sommes affaiblis. Pour tous ceux qui sont morts, pour tous ceux qui sont encore vivants, je fais le serment de guider Epsilon et ensemble, nous renverrons ces démons au Néant d’où ils viennent ! Et enfin, nous obtiendrons cette paix que tu as tant attendue.

Jack se redressa et parvint à quitter son lit, s'armant de courage pour outrepasser la douleur résonnant encore dans ses membres.

- Et si… si tu es morte, balbutia-t-il, je te promets de maintenir mon serment et de protéger nos enfants, quel que soit le prix à payer. Je me sacrifierai s’il le faut pour une Azeroth en paix et je te rejoindrai, mon épouse.

D'une main, il s'appuya sur le mur adjacent et se mit à fixer la pièce, désormais plus vide que jamais, mais toujours porteuse de la chaleur qu'Althaïa y avait insufflée. Tout bas, Jack se mit à murmurer des paroles qui, il en était certain, auraient un sens tout particulier pour sa femme, si elle l'écoutait.

- Tu prendras ma main, alors que nos ailes apparaitront,
Nous nous envolerons ensemble en direction de cette vague lumière,
Nous y plongerons l’esprit serein alors que nous ne ferons plus qu’un,
Nous nagerons jusqu’à atteindre les rivages paradisiaques,
Et nous pourrons enfin connaître la paix et la quiétude, à jamais réunis.


Une lumière s’éteint, tandis qu'une autre nait de l'obscurité, portant le nom d'espoir.
Le sang du protecteur se réveille.

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