Bonsoir ^^ Voici donc l'histoire tant attendue de mon personnage retravaillée et développée (peut-être même un peu trop ...), j'ai cependant du procéder à un changement au niveau de l'âge de mon personnage afin de respecter la chronologie du jeu. Aniù est donc née en l'an 7, elle aurait donc 26 ans actuellement.
N'hésitez pas à me faire part de vos remarque afin que je l'améliore encore, en espérant que cette histoire vous plaise.
Je vous remercie par avance si vous prenez le temps de la lire jusqu'au bout.
Merci à vous tous.
Bonjour, je m’appelle Aniù Dashwood et ceci est mon histoire …
Chapitre 1 :Née de l’amour entre Hope Musgrove et Roderick Dashwood, je vis le jour à Gilnéas en eds temps sombres. En effet, l’année précédant ma naissance le mur de Grisetête érigé autour de la ville nous isolais complètement du reste du monde.
Lorsque j’ouvris les yeux, ma mère fut subjuguée par ce regard empli de tendresse, capable d’apaiser la colère profonde de n’importe quel homme. Elle décida alors de me baptiser Eleanore.
Chapitre 2 :Reclus dans la ville, ma mère décida de m’éduquer à la maison. Elle était d’une beauté sans pareille, et son habileté avec ses mains ainsi que la finesse de ses doigts, lui permettaient de réaliser de superbes créations tissées et brodées de fils se croisant et s’entremêlant harmonieusement.
C’est cette douceur en elle, qui apaisait le côté rude et bourru de mon père. Ancien forgeron de renommée, il ne s’attelait plus qu’à la fabrication d’outils ou d’objets du quotidien. Ses mains énormes et ses doigts épais et abîmés formaient une harmonie parfaite avec ceux de ma mère, lorsqu’ils se prenaient par la main.
Mon frère Aaron de trois ans mon aîné, n’a de cesse de me tourmenter mais je savais qu’il tenait à moi, car dès que des garçons m’embêtaient il accourait pour venir me défendre.
Chapitre 3 :Je n’avais pas beaucoup d’amis, voir même pas du tout. Ma mère me donnant l’école à domicile, je ne voyais personne hormis mon frère.
Mais un beau jour, mes parents invitèrent nos voisins la famille Meriwether à venir dîner à la maison, ils étaient bon amis semblent-ils. Un jeune garçon du nom d’Harold était avec eux. Il avait un an de plus que moi, mais était déjà plus grand que mon frère.
Nous nous sommes tout de suite bien entendu lui et moi, il était gentil mais très farceur !
Juste avant de partir, il proposa de me prêter son livre préféré : « Contes et légendes d’Azeroth ».
J’ignorais totalement de quoi il parlait, mais il semblait si fasciné et enthousiaste, que je lui promis de le lire. Il couru chez lui et me le rapporta. Le soir même après m’être couchée, j’ouvris ce livre à la couverture et à la tranche magnifique. Il semblait ancien et fragile, mais conservait une splendeur sans égale. Dès les premières lignes, je me sentie transportée par toutes ces légendes de guerriers courageux bravant le danger et triomphant du mal. Désormais, chaque soir je ne pus m’empêcher de lire ce fabuleux ouvrage.
Mes journées étaient maintenant ponctuées d’aventures palpitantes avec Harold : nous affrontions le terrible cerbère du bout de la rue, les corbeaux mangeurs d’homme de la Grand-Place, ou encore la poule aux œufs d’or gardée par les féroces gardes du marché, ainsi que les coqs cracheurs de feu.
Nous aimions nous asseoir sur le bord de la fontaine des souhaits de la ville afin de contempler le ciel. Harold sortit alors deux pièces de sa poche, et m’en tendis une. Nous firent alors le souhait de rester ensemble pour toujours, et de partir côte à côte à l’aventure.
Chapitre 4 :Mais notre destin était tout autre…
Les années passèrent et de petite fille, je devins jeune femme. Ma mère tentais en vain de me transmettre son savoir, mais bien plus que de confectionner de jolies robes avec du tissus, je préférais de loin être avec mon père et aider les tanneurs travaillant juste à côté. Elle n’apprécie guère que je choisisse de porter une armure en cuir ou en maille plutôt qu’une robe.
Harold devenait lui aussi un jeune homme fort séduisant, il aidait ses parents dans l’auberge dont ils étaient propriétaires, mais ils avaient prit la décision qu’il récupèrerait la boutique dans quelques années.
Je ne le voyais plus comme le petit garçon que j’avais connu, et j’avais l’impression que mon affection pour lui se transformait peu à peu en quelque chose de bien plus fort, comme un sentiment de besoin, je voulais être près de lui et qu’il soit près de moi.
Chapitre 5 :Le jour de mes quinze ans, mes parents firent une petite fête à la maison, il y avait bien évidemment nos chers voisins accompagnés de mon Harold.
Mes parents m’offrirent un bracelet que mon père avait réalisé : il était d’une finesse et d’une délicatesse incomparable, et malgré cet aspect frêle et fragile il semblait robuste, capable d’affronter le temps ainsi que les épreuves. Mon père me fit remarquer une inscription gravée vers l’intérieur, il s’agissait de la devise de notre famille gilnéenne :
« Les humains de Hurlevent ne devraient pas être éliminés complètement, simplement supprimés petit à petit jusqu’à ce qu’ils connaissent leur place »
Ce cadeau me fit incroyablement plaisir mais juste après cela, Harold vint me voir en demandant à me parler. Nous nous sommes alors éclipsés pour nous rendre sur la Grand-Place devant la fontaine. Assis sur le rebord de la fontaine dos au soleil couchant, Harold me prit la main et m’avoua ses sentiments. Je ne pus m’empêcher de le prendre dans mes bras et de l’embrasser tendrement.
Chapitre 6 :Une année plus tard, il récupéra le commerce tenu auparavant par ses parents. Il tenait le rôle de tavernier et décida de nous recruter mon frère et moi, en tant que cuisinier et serveuse. Nous étions ravis de tenir cette auberge, car les hommes venant se désaltérer, n’avaient de cesse de conter légendes et aventures vécues ou non.
Nous n’étions pas riches financièrement, mais aisés et riches d’aventures. Ce travail n’était pas ce dont nous rêvions, mais cela nous permettais de nous en rapprocher un peu.
Harold et moi vivions désormais à l’auberge.
Une nuit j’entendis du bruit et Harold n’était pas non plus à côté de moi. Commençant à être prise de panique, je saisis le tisonnier près de la cheminée et m’aventurais dans le couloir. Soudain j’ai posé le pied sur quelque chose de froid et rond ; c’était un petit caillou. Une rangée me guidait vers une autre pièce de la maison. J’ouvris la porte avec prudence mais terrifiée. Quand tout à coup une bougie illumina la pièce : Harold avait décoré tout une chambre de guirlandes et de décorations pour me souhaiter un joyeux anniversaire ! Dans ma panique j’avais oublié que nous étions le jour de mon anniversaire, mais également celui de ma rencontre avec lui.
J’ai alors passé une journée formidable allant de surprises en surprises, mais la plus belle m’attendait à la fin de la journée : il avait préparé un dîner rien que pour nous deux, mais quelle fut ma surprise lorsqu’il refusa que je m’installe à table, car en réalité c’était au beau milieu de la Grand-Place, sous le firmament étincelant que nous allions manger.
Mon bonheur était complet, quand Harold se mit à genoux à côté de moi, me prit la main et me demanda de l’épouser. Je ne pus contenir mes larmes de joie et acceptais sans la moindre hésitation.
Je n’avais que dix-sept ans, mais nous avions un commerce, j’étais fiancée à l’homme que j’aimais plus que tout et l’avenir n’avait jamais semblé aussi radieux.
Les jours s’écoulaient sans aucune anicroche, Harold et moi commencions à préparer notre mariage.
Chapitre 7 :Mais en l’an Vingt-cinq tout changea. La ville entra dans une guerre civile, des réprouvés n’avaient de cesse de nous attaquer, il y avait donc moins de clients et les temps devenaient rudes.
Un soir un bruit effroyable fit trembler la ville jusque dans les murs. Harold s’inquiétant pour notre sécurité m’ordonna de ne pas bouger, et il saisit la hache près de l’entrée. Brutalement d’énormes créatures firent irruption dans la pièce. Afin de me défendre Harold se rua sur les bêtes mais en vain, il fut repoussé violemment contre le mur d’un revers de main. J’avais beau hurler son nom, il ne se relevait pas et semblait évanoui. Morte de peur je n’osais bouger, mais cela n’allait pas retenir les créatures, et l’une d’entre elle se rua sur moi.
Chapitre 8 :J’ignorais ce qu’il c’était passé, mais je me souviens simplement m’être réveillée après le levé du jour.
La pièce était sans dessus-dessous, et ma robe était en lambeau, couverte de sang. Mon tendre amour gisait dans un coin de la pièce, baignant dans son propre sang, le corps lacéré de griffures et de coups de griffes. Ces monstres l’avaient tué. Je ne pus contenir le chagrin qui m’envahissait en me penchant sur son corps.
Des hommes armés de fusils firent alors irruption sur le seuil de la pièce, ils me gardèrent en ligne de mir, et me demandèrent de les accompagner sans résister. Ne comprenant pas je les suppliais de m’aider en leur parlant des créatures, et en leur montrant le corps sans vie de mon bien-aimé. Ils devinrent insistants voir même menaçant. J’ai alors accepté de les suivre, quand ils voulurent me faire entrer dans une cage.
Ne comprenant pas je leur ai alors demandé ce qu’il c’était passé. Ils m’ont finalement annoncé la sinistre vérité : j’avais tué Harold car j’étais devenue l’une des leurs désormais. Je ne pouvais croire cette histoire car j’étais bien humaine, mais ils pointèrent du doigt une blessure profonde m’affirmant que j’avais été contaminée. Je ne pouvais m’y résoudre, j’avais tué l’être que j’aimais le plus au monde, je ressenti alors une incommensurable et une indescriptible douleur. De désespoir je fondis en larmes, suppliant que ce ne soit qu’un mauvais rêve.
Les gilnéens alors hautain, insistèrent de nouveau pour que je rentre dans la cage : c’était hors de question.
Mon profond chagrin se transforma alors en colère, puis en haine envers tout ceux qui n’avaient pas été contaminés, tout ceux qui ne voyaient pas leur vie bouleversée et détruite. Un immense sentiment de rage grandit en moi et m’envahit, cette rage ne cessant de croître je ressenti alors le besoin de la faire jaillir, de l’extérioriser et de leur faire payer à tous. Je ne put la contenir plus longtemps, je sentis comme un déchirement en moi, tout mon corps me faisait mal, tout mon corps changeait : j’étais bel et bien l’une des leurs.
Chapitre 9 :Je ne pouvais dire avec précision ce qu’il s’est passé après cela, je me souviens simplement courir sans relâche pour échapper aux hommes, pour fuir les chiens lancés à mes trousses, pour simplement survivre.
Je me suis retrouvée dans une grande forêt très sombre, emplie de créatures similaires à celles que j’ai connues, mais bien plus massives.
Luttant pour survivre, je me mis à chasser pour ne pas mourir de faim. Mes sens étaient bien plus développés qu’avant, et j’étais également bien plus rapide.
Un jour, je me suis battue farouchement avec une créature me ressemblant, mais elle n’était pas comme moi, elle ne pouvait se tenir sur ses pattes arrières. Cela n’a nullement empêché qu’après un rude combat, aucun de nous deux ne sorti vainqueur. Par la suite la créature n’eut de cesse de me suivre au fil de mes déplacements.
Je commençais à m’habituer à cette nouvelle vie pleine de solitude et de remords.
Mon chemin ainsi que celui de mon amie croisa celui de créatures dont je n’avais seulement entendu parler que dans les livres de contes. Leur corps était fin et mince, ils semblaient jeunes et élégants, et leurs oreilles étaient étonnamment grandes.
Ils me proposèrent leur aide, s’en suis alors une longue série « d’expériences » en quelque sorte, m’habillant, me faisant boire diverses décoctions. Je retrouvais alors peu à peu ma mémoire oubliée ainsi que mon humanité.
Un elfe me fit remarquer que je portais un bracelet à la patte : c’était celui que mes parents m’avaient offert. Je ne pu m’empêcher de me demander ce qu’ils étaient devenus ainsi que mon frère. J’eus soudain une idée, et je fis une requête au forgeron. Rien n’était cependant gratuit, j’ai alors tenté de reproduire les gestes que j’avais appris avec les tanneurs. Je n’étais plus aussi douée, mais c’était suffisant pour apprendre de nouveau.
J’ai alors travaillé dur, et le forgeron accepta ma demande ; je fis modifier l’inscription à l’intérieur du bracelet :
« Les réprouvés et les humains ne devraient pas être éliminés complètement, simplement supprimés petit à petit jusqu’à ce qu’ils connaissent leur place – sous mes griffes »
Après avoir été rebaptisée Aniù par les elfes, ils avaient accordés que le « loup » comme ils l’appellent m’accompagne, je l’ai alors baptisé Moro qui signifie la cruauté de la nature.
Chasser était devenu un passe-temps pour moi, traquer mes proies sans relâche, et les abattre de sang-froid, surtout les réprouvés...
Merci pour vos commentaires précédant qui ont portés les fruits (je l'espère) et ont été très constructifs.